Le chapelet & le rosaire
La prière préférée de saint Jean Paul II
« Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur… En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus-Christ. Réunis en mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le cœur de sa Mère, pourrions-nous dire.
En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines tous les évènements de notre vie individuelle et familiale, de la vie de notre pays, de l’Eglise, de l’humanité… C’est ainsi que la simple prière du Rosaire s’écoule au rythme de la vie humaine. »
Angelus : Insegnamenti (1978) pp. 75-76
Le secret admirable
du Très Saint Rosaire
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort (1673-1716), se référant lui-même aux écrits d’Alain de la Roche, exprime merveilleusement l’excellence de la récitation du Très Saint Rosaire dans son livre :
« Le Saint Rosaire dans son fond et dans sa substance étant composé de la prière de Jésus-Christ et de la Salutation angélique, à savoir le Pater et l’Ave et de la méditation des mystères de Jésus et de Marie, est sans doute la première prière et la première dévotion des fidèles, qui depuis les apôtres et les disciples a été en usage de siècle en siècle jusqu’à nous. »
« Cependant, le Saint Rosaire, dans sa forme et la méthode dont on le récite à présent, n’a été inspiré à son Eglise, donné de la Sainte Vierge à Saint Dominique pour convertir les hérétiques albigeois et les pécheurs, qu’en l’an 1214. »
Le Rosaire renferme deux choses, à savoir : l’oraison mentale et l’oraison vocale.
L’oraison mentale du Saint Rosaire n’est autre chose que la méditation des principaux mystères de la vie, de la mort et de la gloire de Jésus-Christ et de sa très Sainte Mère.
L’oraison vocale du Rosaire consiste à dire quinze dizaines d’Ave Maria précédées par un Pater et suivies d’un Gloria, pendant que l’on médite et que l’on contemple les quinze vertus principales que Jésus et Marie ont pratiquées dans les quinze mystères du Saint Rosaire. »
Les mystères joyeux, douloureux et glorieux
Dans le premier chapelet, qui est de cinq dizaines, on honore et on considère les cinq mystères joyeux :
- L’Annonciation
- La Visitation
- La Nativité
- La Présentation de Jésus au Temple
- Le Recouvrement de Jésus
Au second chapelet, les cinq mystères douloureux :
- L’Agonie
- La Flagellation
- Le Couronnement d’Epines
- Le Portement de Croix
- Le Crucifiement
Au troisième chapelet, les cinq mystères glorieux :
- La Résurrection
- L’Ascension
- La Pentecôte
- L’Assomption
- Le Couronnement de Marie
Les mystères lumineux
« J’ai senti la nécessité de développer une réflexion sur le Rosaire… pour exhorter à la contemplation du visage du Christ en compagnie de sa très sainte Mère et à son école. En effet, réciter le Rosaire n’est rien d’autre que contempler avec Marie le visage du Christ. »
Saint Jean Paul II, Lettre apostolique « Rosarium Virginis Mariae », 16 octobre 2002
« Afin de donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire », le Saint-Père propose alors une intégration des mystères de la vie publique du Christ, entre le Baptême et la Passion, « car c’est dans l’espace de ces mystères que nous contemplons des aspects importants de la personne du Christ en tant que révélateur définitif de Dieu. »
« Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (Jn 9, 5)
Les mystères lumineux :
- Le Baptême au Jourdain
- Les noces de Cana
- L’annonce du Royaume de Dieu
- La Transfiguration
- L’institution de l’Eucharistie
À la basilique
Le chapelet est récité à la basilique tous les jours à 15h30.
- Lundi : les mystères joyeux
- Le mardi et le vendredi : Les mystères douloureux
- Le mercredi, le dimanche (et le samedi à 14h : Rosaire) : les mystères glorieux
- Jeudi : les mystères lumineux